Andalousia !

Alors, me retrousse les manches et j'm'en va vous conter les peripéties de 2 jeunes femmes en Andalousiiiiiaaaaaaa.

Hum, hum, me racle la gorge.
Nous décidâmes de partir en l'an de grâce 2010 au mois d'août et il ne nous vint pas à l'esprit une seule seconde qu'il pouvait faire 45°C à l'ombre dans cette belle contrée du sud de l'Espagne à cette periode !
Bien sûr, pour agrémenter le voyage, nous sommes parties en voiture.... 1600km l'aller, gasp. Bon n'ayant pas eu le courage de faire l'aller d'une traite, nous avons fait une halte dans la banlieue de Valence où nous avons dormi entre un cimetière et une falaise.... tran-quilles !!!!!
Petit détail important, ni l'une ni l'autre ne parlait un traître mot d'espagnol.


Donc, au lever, une envie de caffe con leche me prit, nous voilà en route pour pour assouvir ma soif. Un petit bar sympathique avec une odeur âcre de tabac et des distributeurs de cigarettes (whaouuuuuhhhh génial !).
"- un caffe con leche s'il vous plaît... euuuuh.......por favor, j'veux dire..... et un thé", malaise.
Heureusement, le gentil serveur m'avais compris.
" -dos." me dit-il.
Je regarde mon amie, dos ? Dos, quoi ? Deux euros !!!!!! En France, on s'en tire pour la modique somme de 5 euros pour une telle commande.

Nous revoilà en route, Hung up de Madonna à fond les ballons dans la tuture.
Après avoir compris comment fonctionnaient les autopistas andalouses, nous sommes arrivées à Grenade. CHALEUR.....étouffante. Guide du routard à la main, le quartier de l'Albaicin nous attendait, émerveillement général, quelques photos, des fous rires. Le soir arrivant et la faim aussi, un petit bar à tapas était le bienvenu. Trois tables, des menus écrits à la main, parfait, c'est là que nous mangerons !!!!


Et pendant ce temps là, une horde de japonais prenait des photos..... d'un mur.
Repas fini, une question importante s'imposait. Où allions nous dormir ?
Sur un banc au pied de L'Alhambra, lui dis-je.
Sourire qui en disait long, ce ne serait pas là.


La nuit. De retour à la voiture, on se rend compte que nous nous sommes garées dans un quartier mal famé et bruyant, entre un sex-shop et un bar pmu local. Tanpis, la fatigue est là. 60°c, température à l'intérieur de ce qui nous sert de chambre d'hôtel, maintenant je sais ce que ressent le homard quand on le met dans l'eau bouillante. Toute fenêtre ouverte, une légère brise tiède salvatrice, je m'endors comme un bébé, mon amie ne ferme pas l'oeil de la nuit, trop angoissée à l'idée d'une mauvaise rencontre.

Enfin, le matin !!!!! Ou plutôt 5 heure du matin, et oui, il faut se lever tôt pour visiter l'Alhambra. En route pour les palais nasrides !!!!! Et vous savez quoi, on a été les premières de la file d'attente !!!!!
Magnifique, gravé dans ma mémoire, somptueux.
Mais, une nuit entière à baigner dans notre jus, nos odeurs corporelles étaient quelque peu outrancières et cela n'est pas passé inaperçu !!! Peu importait, nous étions heureuses.
Les mirettes pleines d'images grandioses, nous voilà reparties, hung up à fond. Dormir. Dormir dans un endroit sympa, idée fixe. A perte de vue, des oliviers et nous sur la route. Un champ d'oliviers, parfait pour dormir. C'était sans compter les invités surprises, ces chers moustiques.
Allez les gars buffet à volonté !!!!!!! zzzzzzzzzz !!!! zzzzzzzzzzzz !!!!! Toute la nuit, insupportable !!!

Et les mouches le matin !!!!! Pétage de boulon. ON SE BARRE !!!!!
Enervées. Allez c'est parti pour Séville, le sourire revient. Belle ville andalouse avec une magnifique cathédrale dans laquelle nous sommes rentrées par la sortie sans le faire exprès et pour laquelle du coup nous n'avons pas payé. de toute façon, le budget était serré !!!!
15h, fatigue, cela fait quelques jours maintenant que nous dormons à peine.
Nous avions décidé avant de partir de faire une nuit en camping, c'est décidé.... Camping de Séville, on arrive !!!! AAAAhhh, une douche, bonheur absolu. Une nuit de 10h, tanpis pour le flamenco sévillan, on reviendra.

Pleines d'énergie, propre, on décide d'aller se baigner.
"- il y a bien un plan d'eau quelque part, regarde sur la carte" me dit-elle. Je m'exécute.
"- oui, il y a un lac".
Et allé c'est parti. On se gare sur un parking désert, on se met en maillot, deux pintades se promènent serviette sur l'épaule..... Interdit de baignade le lac était, oui, oui. Fou rire. Tanpis, nous voilà parti pour Cordoue. Visite agréable mais synonyme de fin de séjour, notre esprit précède déjà la nostalgie du voyage, étrange.

Sur le chemin du retour, nous prenons deux autostoppeuses françaises sur une route déserte, de la chance, elles en ont, beaucoup. Nous rentrons exactement au même endroit !!!!! Musique à fond dans la tuture, quatre greluches s'égosillent......

Article rédigé par : Gesserit



24/01/2011
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