Les Bleus CM 2010
LES BLEUS : UN VRAI COACH MARRE !
Ou la triste réalité d’une société qui n’attaque pas….
Ou la triste réalité d’une société qui n’attaque pas….
Que d’actualités en ce moment, que de douceurs dans ce monde de brutes.
Comme si cela ne suffisait pas, il fallait que notre chère Equipe de France de Foot fasse parler d’elle également. Pauvre Président psycho-narcotique qui n’en peut plus de remplir son carnet de RDV. Voila que la politique se mêle étroitement à la gestion du Foot Professionnel et de notre Equipe de France. Ce qui est d’autant plus choquant que les « petits clubs » ou les clubs amateurs sont laissés depuis de nombreuses années sur le carreau. Mais après tout il s’agit bien d’une ligne à l’image de la politique de notre pays.
En arriverait-on à se demander si l’Epopée de 98 n’a-t-elle finalement pas desservie le foot français ?
Certains peuvent se rappeler l’émotion des bleus de 84 au Championnat d’Europe des nations, certains se rappellent la fête en 98 ainsi qu’en 2000. La France, petite nation au « cœur » du monde, mais qui reste aujourd’hui une petite nation dans tous les sens du terme.
La joie, l’allégresse, l’honneur, ont cédés leurs places. Que reste-t-il aux supporters si ce n’est la nostalgie d’un temps où leurs idoles souriaient, leurs parlaient, leur signaient des autographes ? L’humilité a perdu sa place, cédant aux pressions de l’argent facile et aux transferts à coups de millions ne justifiant parfois que le temps d’une prestation ce flux monétaire conséquent.
La faute à qui ?
On peut toujours trouver des responsables bien sûr. Notre coach étant la première cible et depuis plus de 4 ans, la cible prioritaire de toutes les instances sportives et maintenant politiques. Rappelons toutefois qu’après la débâcle 2008, tous ceux qui le décrient aujourd’hui, l’ont maintenu à sa place, même les joueurs à qui ont avait demandé leurs avis.
Autres cibles bien sûr les joueurs eux-mêmes. « Ils n’ont plus l’amour du maillot, de la nation », il est bien vrai qu’à les voir courir, on comprend mieux qu’après tout, 1/3 de leur salaire est constitué de l’image, de leurs droits à cette image, en sponsoring et autres publicités.
Ciblons également la Fédération. On ne va tout de même pas leur demander de renoncer à leurs voyages en hôtel 4 étoiles, leurs divins buffets à coup de milliers d’Euros, leurs avantages conséquents parce que des joueurs ont osés une révolte ?
Et tant qu’à faire, mettons dans le même panier les staffs techniques, nos Ministres qui seraient bien incapables de mentionner quel a été le premier joueur noir de l’Equipe de France dans son histoire, les dirigeants de clubs, les supporters incapables de se réunir autrement que par les poings.
La question du coup se trouve déplacée. Devrions-nous dire plutôt : la faute à quoi ?
Je vous laisse trouver votre propre réponse, car somme toute, cette débâcle n’est que le reflet de ce qui se passe dans notre société actuelle.
Que l’on cherche les « caïds », le « traître », les « responsables », les « moutons de Panurge » pour que chacun puisse se dédouaner de sa responsabilité, est bien le signe d’une mentalité en sempiternelle stagnation. Alors que des milliers de français vivent difficilement dans notre époque, que des milliers de gens se portent dans la rue pour manifester, que des gens souffrent chaque jour qui passe, nous ne pouvons demander à ces joueurs, à tous ces pontes hiérarchiques qu’une seule chose : suez… mouillez-vous pour justifier vos mirobolants salaires ! Que le balafré qui ne s’entend pas avec l’icône Gay soit professionnel, comme nous devons l’être 8 heures par jour pour des salaires moins importants et une vie moins « ludique ». Soyez Professionnels !
Et nous, soyons Sports. Car après tout, il s’agit bien là d’un sport, juste un sport qui ces derniers temps a prit une ampleur surmédiatisée question peut être d’endormir les Moutons que nous sommes face aux vrais questions de notre Pays et surtout aux vraies solutions !
Soyons Sports lorsqu’il s’agit de pardonner une élimination dans les règles de l’Art, conformément à la Loi du plus fort, du meilleur, mais sûrement pas dans les règles instaurées en totale anarchie de pseudos malades du Melon.
Ne vous y trompez pas. Je reste une grande Fan du football, du sport en général, dépitée cependant par ce que l’Homme en fait. Je reste une Fan lorsque arrivée la Coupe du Monde, je me rappelle ma jeunesse où il fallait que je gagne ma sélection dans l’Equipe Familiale aux côtés de mes frères sans penser un seul instant que ce pourrait être source d’argent, mais juste de plaisir.
Ont-ils oubliés pour certains avoir chaussés des baskets « Carrefour » sur un terrain vague, sans filets dans les buts ?
Nous ne pourrons être leurs objecteurs de consciences malheureusement, car la conscience collective s’est envolée depuis bien des temps de l’ADN de tout Homme. Et malheureusement, le train a prit de la vitesse, il ne reviendra pas en arrière en parlant des notions financières. Il n’a que deux choix : prendre encore plus de vitesse et espérer que les wagons suivent, ou ne pas faire attention au mur qui se dresse devant lui, un moment donné.
Ce n’est que du sport…. Mais un reflet hélas de ce que nous vivons au quotidien.
Quoiqu’il en soit, cette Equipe de France ne nous aura pas fais frissonner, si ce n’est de dégoût viscéral. Elle ne nous aura pas donné d’émotions, si ce n’est celle de l’indifférence.
Je le redis, je reste une grande Fan du Football et je souhaite que l’on retrouve de meilleurs sentiments dans les mois à venir, mais au-delà de ça, je reste positive sur la nature Humaine, et resterai sûrement jusqu’à la fin de mes jours une grande idéaliste sur la faculté de chacun à vivre dans l’humilité d’un monde meilleur.
Ici Kryss, à vous l’Antenne….
Certains peuvent se rappeler l’émotion des bleus de 84 au Championnat d’Europe des nations, certains se rappellent la fête en 98 ainsi qu’en 2000. La France, petite nation au « cœur » du monde, mais qui reste aujourd’hui une petite nation dans tous les sens du terme.
La joie, l’allégresse, l’honneur, ont cédés leurs places. Que reste-t-il aux supporters si ce n’est la nostalgie d’un temps où leurs idoles souriaient, leurs parlaient, leur signaient des autographes ? L’humilité a perdu sa place, cédant aux pressions de l’argent facile et aux transferts à coups de millions ne justifiant parfois que le temps d’une prestation ce flux monétaire conséquent.
La faute à qui ?
On peut toujours trouver des responsables bien sûr. Notre coach étant la première cible et depuis plus de 4 ans, la cible prioritaire de toutes les instances sportives et maintenant politiques. Rappelons toutefois qu’après la débâcle 2008, tous ceux qui le décrient aujourd’hui, l’ont maintenu à sa place, même les joueurs à qui ont avait demandé leurs avis.
Autres cibles bien sûr les joueurs eux-mêmes. « Ils n’ont plus l’amour du maillot, de la nation », il est bien vrai qu’à les voir courir, on comprend mieux qu’après tout, 1/3 de leur salaire est constitué de l’image, de leurs droits à cette image, en sponsoring et autres publicités.
Ciblons également la Fédération. On ne va tout de même pas leur demander de renoncer à leurs voyages en hôtel 4 étoiles, leurs divins buffets à coup de milliers d’Euros, leurs avantages conséquents parce que des joueurs ont osés une révolte ?
Et tant qu’à faire, mettons dans le même panier les staffs techniques, nos Ministres qui seraient bien incapables de mentionner quel a été le premier joueur noir de l’Equipe de France dans son histoire, les dirigeants de clubs, les supporters incapables de se réunir autrement que par les poings.
La question du coup se trouve déplacée. Devrions-nous dire plutôt : la faute à quoi ?
Je vous laisse trouver votre propre réponse, car somme toute, cette débâcle n’est que le reflet de ce qui se passe dans notre société actuelle.
Que l’on cherche les « caïds », le « traître », les « responsables », les « moutons de Panurge » pour que chacun puisse se dédouaner de sa responsabilité, est bien le signe d’une mentalité en sempiternelle stagnation. Alors que des milliers de français vivent difficilement dans notre époque, que des milliers de gens se portent dans la rue pour manifester, que des gens souffrent chaque jour qui passe, nous ne pouvons demander à ces joueurs, à tous ces pontes hiérarchiques qu’une seule chose : suez… mouillez-vous pour justifier vos mirobolants salaires ! Que le balafré qui ne s’entend pas avec l’icône Gay soit professionnel, comme nous devons l’être 8 heures par jour pour des salaires moins importants et une vie moins « ludique ». Soyez Professionnels !
Et nous, soyons Sports. Car après tout, il s’agit bien là d’un sport, juste un sport qui ces derniers temps a prit une ampleur surmédiatisée question peut être d’endormir les Moutons que nous sommes face aux vrais questions de notre Pays et surtout aux vraies solutions !
Soyons Sports lorsqu’il s’agit de pardonner une élimination dans les règles de l’Art, conformément à la Loi du plus fort, du meilleur, mais sûrement pas dans les règles instaurées en totale anarchie de pseudos malades du Melon.
Ne vous y trompez pas. Je reste une grande Fan du football, du sport en général, dépitée cependant par ce que l’Homme en fait. Je reste une Fan lorsque arrivée la Coupe du Monde, je me rappelle ma jeunesse où il fallait que je gagne ma sélection dans l’Equipe Familiale aux côtés de mes frères sans penser un seul instant que ce pourrait être source d’argent, mais juste de plaisir.
Ont-ils oubliés pour certains avoir chaussés des baskets « Carrefour » sur un terrain vague, sans filets dans les buts ?
Nous ne pourrons être leurs objecteurs de consciences malheureusement, car la conscience collective s’est envolée depuis bien des temps de l’ADN de tout Homme. Et malheureusement, le train a prit de la vitesse, il ne reviendra pas en arrière en parlant des notions financières. Il n’a que deux choix : prendre encore plus de vitesse et espérer que les wagons suivent, ou ne pas faire attention au mur qui se dresse devant lui, un moment donné.
Ce n’est que du sport…. Mais un reflet hélas de ce que nous vivons au quotidien.
Quoiqu’il en soit, cette Equipe de France ne nous aura pas fais frissonner, si ce n’est de dégoût viscéral. Elle ne nous aura pas donné d’émotions, si ce n’est celle de l’indifférence.
Je le redis, je reste une grande Fan du Football et je souhaite que l’on retrouve de meilleurs sentiments dans les mois à venir, mais au-delà de ça, je reste positive sur la nature Humaine, et resterai sûrement jusqu’à la fin de mes jours une grande idéaliste sur la faculté de chacun à vivre dans l’humilité d’un monde meilleur.
Ici Kryss, à vous l’Antenne….