Education

Quand notre fille est née voilà 33 ans nous avons vite pris conscience ma femme et moi de nos lacunes en matière d’éducation. D’entrée comme tous les nouveaux parents nous avons fait au mieux, et avons laisse faire en partie notre instinct. Bien sur il y a eux de petits ratages mais après réflexion et ce que l’on sait maintenant ce n’était pas bien méchant. Très vite ma femme a lu beaucoup de livres sur l’éducations des enfants et autres ouvrages de psychologues concernant l’éducation. Je m’y suis mis aussi et au final a tous les deux, je peux dire que le résultat n’a pas été mal. Nous avions une constante, nous étions entièrement d’accord sur la manière d’éduquer notre fille. Nous avons eu une grande joie quand il y a deux ans Alexandra nous a remerciée pour l’éducation qu’on lui a donné et que ses fils auraient a quelques variantes près, vu le temps passé, le même style d’éducation.

Nous avons maintenant deux petits fils et un troisième qui sera la dans quelques mois. Quand le premier est né j’espérais beaucoup que ce soit une petite fille. Je ne connaissais pas l’univers des garçons en matière d’éducation. J’ai été déçu quelques jours seulement quand le premier est arrivé. Je ne l’ai pas montré bien sur. Mais qu’elle ‘’connerie’’ de vouloir un ou une en premier bébé. Un bébé est un bébé et ce fut tout de suite un régal pour moi de m’occuper de ce petit…quand on me le laissait. Idem avec le deuxième. Bon la je dois dire qu’une petite fille comme troisième aurait été super bien venue, mais voilà j’ai dit a ma fille de changer son alimentation et de regarder la lune (ne riez pas…) pour que le quatrième bébé soit une fille.

Je mets ce post que j’ai trouvé avec Google. Nous ne sommes pas des spécialistes en éducations et donc il est toujours bon de lire, se renseigner sur ce que qu’on peut faire et surtout de ce qu’on ne doit pas faire. Je trouve dans ce texte des choses très intéressantes qui devraient attirer l’attention des mamans du Forum qui ont des enfants et des bébés. Ce texte sera le premiers d’une petite série. Bonne lecture.


Faut-il laisser tout faire à nos enfants ?

Une mamie entra un jour dans nos locaux, brandissant son parapluie: «Ah! C’est ici qu’on produit les petits enfants qui font pipi sur les tapis, qui grimpent sur les fauteuils, qui font tout ce qu’ils veulent!». J’essayai, en vain, de lui expliquer que ce n’était pas tout à fait cela.

Sous prétexte de liberté, faut-il que les parents abandonnent tout rôle dans la vie de leurs enfants? Sous prétexte d’autorité, faut-il qu’ils leur refusent toute liberté? Pourquoi cette opposition entre éducation libre et éducation autoritaire?

Les mots
La liberté est-elle l’anarchie? Le mot "anarchie" vient du grec archein= gouvernement. An-archein = pas de gouvernement, pas de loi. Or l’enfant qui n’est gouverné par rien devient l’esclave de ses défauts, et il est profondément malheureux. Par quoi, par qui doit-il être gouverné?

La liberté, cela peut être l’autonomie. Encore un peu de grec: nomos = loi. Auto-nomos = sa propre loi, qui le guide dans le sens de la vie. C’est une loi universelle, qui fait partie de lui puisqu’il fait partie de l’univers, et qui le guide de l’intérieur. C’est donc à ce plan «cosmique» dixit Maria Montessori, que l’enfant autonome obéit; c’est tout le contraire de l’anarchie.

L’autorité, elle, est souvent comprise dans le sens: défendre et commander, régenter la personne envers qui on l’exerce. On peut lui donner une autre orientation: être solide, être quelqu’un sur qui l’on peut compter; être "une autorité", plutôt qu’ "avoir de l’autorité".

Si l’on choisit la deuxième définition de chacun des termes "liberté" et "autorité", on s’aperçoit qu’il n’y a plus d’opposition entre les deux mots, que la liberté de l’enfant et l’autorité de l’adulte peuvent très bien cohabiter si elles signifient: "autonomie" d’une part et "solidité" de l’autre.

Un enfant qui décèle chez les adultes proches de lui un manque de solidité ne se trouve pas en confiance, n’est plus aussi sûr de lui, cherche à se raccrocher. Il n’agit pas aussi librement que celui qui sent "ses arrières assurés", qui est sûr de trouver, en cas de difficulté, un appui sûr et solide.

Les âges
Une grande partie des erreurs commises en éducation vient du fait que les âges de l’enfance ne sont pas connus ou sont mal connus. Un des grands mérites de Maria Montessori est d’avoir découvert et observé les périodes de la croissance de l’homme, les caractéristiques et les besoins très différents de chacune d’entre elles. Il ne s’agit pas d’évolutions mais de métamorphoses: l’enfant entre 0 et 6 ans chez qui se crée tout ce qui fait de lui un homme (marche debout, parole) a peu de points communs avec l’enfant de 6 à 11 ans, dont la loi intérieure veut qu’il aille connaître le monde et une société plus large que le cocon familial.

Quand l’enfant de 9-10 ans, arrive à la maturité de l’enfance, sûr de lui, accède au stade de la puberté, il redevient fragile, et ne se reconnaît plus lui même. Cet enfant vulnérable va devenir lui-même un adolescent avide d’expérience et de responsabilités sociales. Ces métamorphoses indispensables à la création de l’homme appellent des changements et de la souplesse chez l’adulte qui veut aider l’enfant dans sa création.

La morale
C’est bien, pour un enfant, de rester tranquille, d’être soumis? C’est mal de bouger, de remuer, de faire du bruit, de toucher!? Il y aurait donc: les enfants sages, qui ne bougent pas, et les enfants pas sages, qui sont actifs.
Qu’est-ce donc que la sagesse? Dans l’histoire, qui appelons-nous les sages? Confucius, par exemple, et Jésus, Gandhi, Martin Luther King, etc… Etaient-ils des gens inactifs? «Les enfants sages, dit Maria Montessori, sont ceux qui remuent pour le bien. Ils se construisent avec des mouvements utiles et ordonnés». Encore faut-il qu’ils en aient l’occasion et la possibilité.

Mettre l’autorité en pratique
Au nouveau-né, il n’y a rien à défendre. C’est donc assez facile, pour ses parents, d’être pour lui toute bienveillance, et de ne rien exiger de lui. C’est plus tard que les choses risquent de se gâter. En effet, quand l’enfant commence à se déplacer, il commence à nous déranger. Mais si nous l’observons bien, nous voyons qu’il cherche à: entendre, voir; sentir; goûter et surtout toucher. C’est-à-dire à développer, affiner ses cinq sens pour accéder à notre monde, dans lequel il doit vivre. Dans l’ensemble on laisse un petit enfant entendre, voir, sentir, goûter (Mais peut-être peut-on lui offrir plus encore ou mieux à entendre, voir, sentir, goûter) Mais c’est beaucoup plus difficile de le laisser toucher. Or c’est surtout au moyen de ses mains que le jeune enfant peut prendre contact avec le monde, nouveau pour lui, dans lequel il doit vivre. Maria Montessori dit que la main est au service de l’intelligence. On peut même dire, en retournant la phrase: pas de main active, pas ou peu de développement de l’intelligence. C’est pourquoi il est nécessaire de laisser les mains agir, et de laisser les pieds (ou les quatre pattes pour les tout-petits!) conduire les mains là où elles veulent agir. Or souvent on enferme systématiquement les petits enfants, on les "range" durant de longs moments dans un parc, un relax, devant un écran, qui ne permettent pas de mouvement naturel ni d’exercice du toucher. La tape sur la main qui touche c’est une offense à la dignité, à la nature-même de l’homme.

Le petit enfant ne touchera pas aux objets dangereux (exemples: prises de courant, ciseaux pointus etc) si la maison est organisée en pensant à lui. Cependant l’organisation doit rester souple. L’objet fragile qu’on a enlevé ou mis en hauteur pourra être remis à portée de main d’un enfant qu’on aura laissé devenir adroit. Cela vient très vite. On a toujours tendance à sous-estimer les enfants, de quelque âge qu’ils soient.

A tout âge le travail de la main de l’homme conditionne le développement harmonieux de son intelligence. Attention à la tentation de l’abstrait pur entre 6 et 11 ans, attention à la fuite dans les études de cet adolescent dont les parents sont fiers, attention à l’attrait de l’écran et des jeux vidéo s’ils ne laissent pas de temps pour la créativité manuelle. Celle-ci équilibre l’adulte comme l’enfant. La main de l’enfant n’est pas notre ennemie, à qui il faudrait retirer toute occasion de nuire. «L’enfant est le constructeur de l’homme» (Maria Montessori), et cet ouvrier qui construit l’homme qu’il sera mérite une grande considération, et la coopération des adultes. Par exemple, en face d’un enfant qui s’absorbe dans une occupation, sachant que l’enfant qui se concentre est une «âme sauvée» (Maria Montessori), l’adulte solide se tait, respecte, ne dérange pas, s’abstient même de regard insistant, de remarque ou de compliment, s’impose une discipline. Ce pourrait être cela, l’autorité. Elle serait dirigée par l’adulte vers lui-même pour se conduire, et non pas vers l’enfant pour le maîtriser. On est loin de l’autorité qui veut seulement commander, défendre et être obéi.

Défendre, commander. Au fait, que défendons-nous?
Souvent nous sommes tentés de défendre ce qui nous gêne. De jeunes parents, dont l’enfant de 2 ou 3 ans ne se conduit pas en public comme ils le voudraient (par exemple rester tranquille sans rien faire, ou ne rien toucher, ce qui est impossible à cet âge), ressentent très fort le regard d’autrui. Certains, pour faire cesser ce malaise, font du dressage, ou même frappent l’enfant (et encore, un vrai dresseur ne frappe jamais les animaux qu’il dresse!). Si on ne voulait pas être gêné ou dérangé, il aurait mieux valu décider de ne pas avoir d’enfant. Si on essaie de comprendre l’enfant, la gêne devient bien secondaire (sans laisser cependant cette gêne dépasser les limites du bon sens et nuire vraiment à l’équilibre de la famille et de l’entourage.)

Un exemple: un enfant de 15 mois qui vide le bas des placards, c’est gênant et énervant. Mais s’il ne les vide pas il ne pourra pas avoir un jour l’idée de remettre à sa place ce qu’il aura sorti, comme il nous le voit faire. Si les parents savent cela, ils trouvent alors légère cette remise en ordre de ce que l’enfant a dérangé, parce qu’ils savent qu’elle constitue un stade dans le développement de son sens de l’ordre, qui conditionne lui-même la construction de son "ordre intérieur". Avec un regard neuf, ce qu’on n’aurait pas souhaité peut même devenir un régal, quand on considère que la croissance de l’enfant est prioritaire. Une autre raison de nos défenses, c’est la peur que nous éprouvons vis-à-vis du risque que court l’enfant. Si je laisse mon fils faire cette commission à bicyclette ou à pied tout seul (après lui avoir bien appris à le faire), je tremblerai jusqu’à son retour. Je n’ai pas envie d’avoir peur, alors je ne permets pas. Le risque, bien entendu, doit être mesuré, mais doit-on éviter tout risque? Peur aussi, parfois, que notre enfant nous échappe…

Que deviendra l’enfant si l’adulte, qui devrait être pour lui un soutien solide, vit dans la peur? On croit parfois devoir, pour garder son autorité, doser les permissions: ainsi les parents qui organisent la maison de leur enfant tout petit, mais laissent à portée de ses mains de beaux livres auxquels il n’a pas le droit de toucher «pour qu’il connaisse notre autorité». Ainsi les parents qui ne permettent que très peu de sorties à leurs enfants sans autre prétexte que de «lui faire sentir ses limites».L’autorité a-t-elle donc besoin d’ordres et d’interdictions pour se manifester? Quelques exemples: «Ne touche pas, ne bouge pas, ne salis pas, prête, dis bonjour, vas me chercher ceci, tu dois aller à cette réunion de famille, mets une robe à la place de ce jean…».

Que défendre, que commander, et comment?
Nous pouvons à coup sûr défendre ce qui est vraiment dangereux, négatif ou contraire à la vie sociale. Pour l’enfant tout-petit, une grande partie des interdictions peut être contenue dans l’ambiance elle-même: les prises de courant bouchées, les produits ménagers hors de portée, les objets interdits hors de la vue, etc. Quand nous devons malgré cela interdire nous-mêmes, il faut si possible le faire sans heurt, calmement et fermement. Si à la suite de cette défense nous assistons à une grosse peine, à une colère qui s’éternise, comprendre l’enfant et le lui dire n’empêche pas de tenir bon. On peut reconnaître le sentiment de l’enfant sans pour autant céder à sa demande si elle est réellement injustifiée. Souvent (pas toujours) le fait de se sentir compris le réconforte, il n’est pas tout seul, il sent l’adulte de son côté même si l’attitude de celui-ci le contrarie.


L’adulte défend, commande, et il prétend être obéi. Mais l’enfant est-il capable, à l’âge qu’il a, au stade de sa croissance où il en est, à ce moment, et pour ce qu’on lui demande d’obéir? J’avais entendu parler à la radio d’un enfant de 2 ans que son père forçait à s’habiller complètement seul, y compris le laçage de ses chaussures. Cet enfant avait perdu tout sentiment de sécurité, et venait toutes les nuits se réfugier auprès de sa mère dans son lit.

Un autre exemple: l’enfant que l’on veut "rendre propre" d trop tôt, quand son organisme n’y est pas prêt. On sera surpris ensuite de voir naître un bégaiement, une énurésie plus tardive, ou tout autre comportement anormal! L’obéissance, cela s’apprend, comme tout le reste.

Comment aider un enfant à apprendre l’obéissance?
Beaucoup d’adultes n’aiment pas aider ainsi les enfants à obéir. Ils voudraient que ceux-ci aient conscience d’obéir. Et en effet, dans la littérature "éducative", c’est un mot qui revient souvent: "faire prendre conscience". Est-ce à nous de diriger la conscience de nos enfants? L’enfant prend conscience, par lui-même, à chaque nouveau pas de sa croissance, c’est-à-dire au cours de chacune de ses périodes sensibles. Mais ces périodes sensibles se passent d’abord dans son inconscient. L’enfant de 6 ans, par exemple, qui cherche à se situer dans l’espace et dans le temps (ce qui lui est commandé intérieurement par sa nature d’enfant de 6 ans), n’est pas conscient de le rechercher. Si on ne lui offre pas des occasions de se situer dans l’espace et dans le temps, il peut devenir passif, ou triste, ou "méchant". Mais il ne sait pas pourquoi il est passif, triste ou méchant. Vouloir à tout prix "faire prendre conscience" avant l’heure, cela revient à «tirer sur le blé pour le faire pousser» (Confucius).

Défendre, commander, oui quand cela va dans le sens de la construction de l’enfant. Alors nous pouvons aller jusqu’au bout de notre ordre ou de notre défense. Les adultes solides qui s’imposent d’aller jusqu’au bout de leurs ordres ne sont pas tentés d’en demander trop. L’enfant de 4 ans qui traîne en s’habillant et menace tous les jours les horaires de la famille aura pour ordre impératif de mettre son slip, ou ses chaussettes. Pour le reste on l’aidera jusqu’à ce qu’il ait un jour le courage de le faire tout seul. Ne pas oublier cependant tout ce qui peut stimuler l’activité endormie: un petit garçon, par exemple, a été invité à faire sa toilette en même temps que son père, ce qui a redonné de l’intérêt à une occupation devenue monotone.

Donc, ordres peu nombreux, mais impératifs s’ils vont dans le sens des besoins psychiques de l’enfant auquel nous les adressons. Ajoutons: s’ils vont dans le sens de la société dans laquelle vit l’enfant; à condition là encore que cette vie de société (famille, école…) ne soit pas étouffante, et qu’elle laisse croître chacun selon les besoins de son âge. L’enfant qu’on n’aura pas accablé de défenses, mais que l’on aura aidé à suivre sa propre loi, va devenir un enfant, puis un adolescent plus équilibré, plus stable, plus autonome, responsable, un adulte à stature vraiment humaine, un homme capable de vivre debout.

Non-intervention
Commander, défendre, ne doivent pas nous amener à tout régenter dans la vie des enfants. Nous avons souvent beaucoup trop peur des erreurs qu’ils pourraient commettre si nous les laissions faire. Nous voudrions qu’ils aient en eux, infuses, cette science et cette logique que nous avons mis si longtemps à acquérir, et que d’ailleurs nous n’avons pas fini d’acquérir. Cette maîtrise, nous ne pouvons pas la leur imposer. Ce serait leur demander de monter d’un seul pas toutes les marches d’un escalier. Or c’est par son expérience et souvent par ses erreurs que l’enfant devient homme. Nos paroles, nos conseils et nos sermons, par rapport à cette expérience personnelle, sont bien peu de choses. C’est parfois notre silence, le laissant découvrir lui-même ses erreurs, qui aidera le plus l’enfant à acquérir sa maturité.

Un enfant de moins de 9 ans veut remplir de sable une bouteille pour en faire un pied de lampe. Le sable est mouillé. Sa mère lui dit: «Laisse-le sécher, ou il ne passera pas dans l’entonnoir». Puis elle pense qu’elle aurait très bien pu ne rien dire, il s’en serait aperçu lui-même.

Combien de fois, à un petit enfant qui court, ses parents ne crient-ils pas: «Attention tu vas tomber, tu vas te faire mal», au risque de lui faire perdre confiance en lui, ce qui d’ailleurs le fera peut-être tomber! Et quand l’enfant tombe: «Ah tu as vu! Je te l’avais bien dit!». Ou ce sont les parents qui ne donneront pas à leur enfant de 6 ans la petite somme d’argent hebdomadaire parce qu’ils ont peur qu’il n’achète que des bonbons. Ou les mères qui vont choisir avec elle le pantalon de leur fille parce qu’"elle n’a pas encore le goût formé". Comment le formera-t-elle? C’est le père qui interdit à son fils de 18 ans de tapisser sa chambre avec ses camarades parce que ce ne sera pas aussi bien fait que par lui-même son père.

Attention à ce que nous préparons quand nous décidons souvent à la place de nos enfants: nous engendrons l’inaction de l’esprit, nous empêchons la vie de faire son travail. Laisser faire leur expérience aux enfants (dans la mesure du possible et du raisonnable, bien entendu; mais nous pouvons souvent repousser un peu les limites de ce que nous appelons possible et raisonnable), cela ne leur rend pas la vie plus facile, au contraire, et cela apporte à l’adulte une certaine inquiétude, mais c’est constructif pour l’avenir.

Apprends à vivre mieux Les humains ont en eux un "maître intérieur" qui les dirige et leur montre le chemin bien mieux qu’aucun de nous ne peut le faire. Qu’ils rencontrent sur ce chemin les obstacles normaux de la vie et qu’ils les surmontent, c’est indispensable pour la création de leur être. Devant leurs pas n’ajoutons pas nos propres obstacles s’ils sont des obstacles à la vie.

Pour être des adultes solides qui savent aimer et aider la vie, il nous faut nous connaître nous-mêmes et, nous connaissant mieux, nous transformer personnellement. L’attitude de respect, de souplesse que nous essayons d’acquérir nous aidera beaucoup plus dans ce progrès personnel qu’une attitude rigide, pesante, qui ne peut évidemment rien transformer. C’est cela que nos enfants attendent de nous: accepte de changer, d’apprendre, de remettre en question.

Apprends à vivre mieux.

Jeannette Toulemonde
 
Article rédigé par : Flavianka


24/01/2011
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